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 ne faites pas attention, je récupère chez moi et je supprime

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tak_of_TBP
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tak_of_TBP


Nombre de messages : 87
Date d'inscription : 12/10/2005

ne faites pas attention, je récupère chez moi et je supprime Empty
MessageSujet: ne faites pas attention, je récupère chez moi et je supprime   ne faites pas attention, je récupère chez moi et je supprime EmptyVen 22 Déc à 17:30

Dès ce début de XXe siècle, le nombre de photographes amateurs et d'entreprises comme Nikon au Japon ou Kodak augmentent considérablement, ce qui permet encore une fois au noir et blanc de s'améliorer et de se complexifier. L'imprimerie devient d'ailleurs un grand moyen de diffusion de la photographie dans les journaux, les magazines ou pour les publicités.


Oscar Barnack – le 24x36….

Trouvant les pellicules de kodak encore trop grosses et les appareils trop importants, l'allemand Oscar Barnack se voue à partir de 1907 à fabriquer avec tout le matériel nécessaire, un appareil petit format de qualité. En 1913 il réalise le premier Leica, qui révolutionne par sa taille le monde photographique tout en permettant l'enroulement aisé du film sur la bobine. Et c'est en 1924 qu'apparaît "Leica I" pesant 500 grammes à peine et pouvant prendre 36 vues de 35mm qui sur la pellicule : ce sont les premiers 24x36. Son succès est immédiat et considérable. Le coût lui même est avantageux et l'invention de Barnack devient le modèle courant des appareils photo.

Les premiers appareils Leica :
Le Leica I :

Le Leica II :

Les premiers appareils photo (encore sans viseur)

le premier appareil a soufflet

Afin d'améliorer la visée, le Rolleiflex à deux yeux est construit parallèlement en 1929 :
Les premiers systèmes de visée (Rolleiflex)

La naissance de la pellicule couleur :
Puis en 1935, apparaît la photographie en couleur grâce à la création de l'Agfacolor et du Kodachrome. Les pellicules sont de plus en plus souple et les appareils faciles à transporter mais le succès n'est pas rapide car le traitement ne se fait que sur diapositives. En 1942, la commercialisation des négatifs couleurs Kodacolor permet les tirages papiers et la popularité de cet appareil dans les années 50 sous le format 135.

L'abstraction photographique

Dans les années 50, le reportage photographique connaît une petite crise due à l'apparition de la télévision. Cela favorise dès 1960 de nouveaux travaux, comme avec la production du premier hologramme.
Ce dernier nécessite plus d'une prise de vue afin de capturer le une plaque argentique toutes les informations qui permettront de reconstituer optiquement les objets en trois dimensions. L'hologramme est également enregistré avec une nouvelle lumière monochomatique, ponctuelle et cohérente qu'on appelle "laser". Pour être vus, les hologrammes à transmission réclament à nouveau un laser, et les hologrammes à reflexion s'éclairent à la lumière naturelle.
La photo connaît aussi un renouveau grâce à des artistes tels que Robert Rauschenberg ou Andy Warholn découpant, collant, transformant, dénaturant des images photographiques.

L'instamatic de Kodak

Edwin Land invente le Polaroid :

Puis, près 10 ans de travaux et la dépense de 250 millions de dollars, les américains et le Dr. Edwin Land mettent au point un nouvel appareil, prêt à défier la concurrence, le "X-70", plus communément appelé Polaroïd. Il révolutionne la photographie car sa caractéristique est d'éjecter un cliché aussitôt après la prise de vue. Ce dernier se développe alors en couleurs en moins de 4 minutes à l'air libre, et il ne réclame aucunes manipulations comme pour les argentiques à pellicule. De plus, il n'est pas nécessaire d'attendre le développement de la première prise de vue pour prendre d'autres clichés. On a ainsi la possibilité de capturer 2 images toutes les 3 secondes.

Lors de la sortie du cliché, l'émulsion est composée de 17 couches épaisses au total de 3 millimètres. L'alcali (potasse) et un pigment blanc à base de bioxyde de titane y ont un rôle capital. Ce pigment a été choisi en raison de sa propriété de virer au noir en présence d'alcali ou de redevenir clair en milieu acide. Grâce à la première propriété, il se forme un voile opaque sur le papier destiné à jouer le rôle de chambre noir. L'alcali pénètre alors dans le couches en profondeur et dissoud les développants des colorants. Les pigments, inoxydés ou non captés, se trouvent alors libres de migrer vers la surface. En quelques minutes, de nombreux colorants se situent sur la surface réceptrice puis un fixateur stoppe leur mouvement. Pendant ce temps, l'alcali ronge lentement une "barrière" de plastique sur les bords pour permettre à la réaction des pigments de durer sans que l'alcali se retrouve en milieu acide. En effet, lorsque qu'il est atteint, la potasse est neutralisée, la couche opaque s'éclaircit et il n'y a plus que "camera obscura". Les activités sont instantanément suspendues et, une fois la photo séchée, elle peut être visualisée.


L’un des premiers appareils Polaroid

Le premier appareil photo Polaroïd sera mis en vente en 1963 dans un Grand magasin de Boston au prix de 89,75 dollars ...

Le cibachrome

Cette même année naît le "cibachrome ", un procédé d’agrandissement sur papier des diapos en couleurs qui agit par décoloration, dernier représentant de cette tradition.
Les tirages Cibachromes s'effectuent sur une base en plastique brun au lieu du papier. On y retrouve là des pigments colorés qui, au fur et à mesure du traitement, sont blanchis contrairement au principe du Polaroïd. Ainsi, plus l'exposition est longue, plus le cliché est clair à l'opposé des premiers procédés de photographie.


Les premiers appareils Reflex - Premiere photo de la Terre

La photographie se modernise encore en 1968 avec la fabrication d'appareils reflex à contrôle automatique, c'est-à-dire avec un flash se déclanchant automatiquement.
L'Exalta :

L'Edixa :

Le Praktica

Puis d'autres plus evolues...
Agfa

Zeiss

Nikon

Si l'homme a posé le pied sur la Lune en 1968, il a également pensé à prendre une photo de la Terre ; la conquête du ciel aura pour conséquence le développement d'appareils à très grande précision installés sur les satellites.

Premiere photo de la Terre prise par les astronautes d'Apollo 8.

La naissance du Numerique


La capture
Les systèmes optiques (objectif, viseur optique, chambre reflex), de ces appareils sont voisins des solutions argentiques, à l'exception de l'obturateur qui n'est pas nécessaire. Un composant électronique sensible à la lumière, le capteur, prend la place du film traduit les informations lumineuses en signaux électriques. L'image est traduite en une matrice de valeur de luminance, l'image numérique qui sera, après traitement, stockée dans un dispositif de mémoire électronique, généralement une carte mémoire flash de petit format.
En fonction de l'appareil et des réglages, les points (pixels) de l'image sont traités de manière à améliorer le rendu: interpolation pour reconstituer les couleurs, filtrage pour diminuer le rapport signal sur bruit, accentuation pour augmenter la netteté, correction des couleurs (balance des blancs), etc..
Ensuite, leur nombre peut être réduit pour prendre moins de place, en diminuant la définition ou la zone centrale est étendue par interpolation pour obtenir un effet de zoom numérique. À noter que dans ce cas, le résultat est nettement inférieur au vrai zoom optique (les points supplémentaires sont interpolés). Le même traitement peut être effectué a posteriori par un logiciel de retouche d'image.
Finalement la matrice de pixels est transformé en un fichier informatique dans le format choisi (JPEG, RAW, TIFF).
Le capteur est un CCD, CMOS ou un capteur FOVEON

Le stockage
Ces informations résultantes sont groupées dans un fichier informatique. On rencontre deux grandes familles de fichiers :
les fichiers JPEG sont des fichiers compressés. L'électronique de l'appareil applique l'algorithme de compression en fonction du taux sélectionné. Cette compression est destructive, des informations sont perdues. Mais le phénomène reste peu perceptible pour l'œil humain, pour des faibles taux de compression.
Les fichiers RAW sont des fichiers « propriétaires » (dont la définition n'est pas publiée), propres à chaque fabricant contenant toute l'information captée après traitement mais avant toute compression. Ils sont beaucoup plus gros que les fichiers JPEG. Ils nécessitent un logiciel spécialisé pour être exploités.
Enfin, en plus de l'image proprement dite, ces fichiers transportent des informations sur les conditions de prises de vue (en-tête Exif), qui peuvent être lues totalement ou partiellement par de nombreux logiciels. Cet en-tête peut disparaître lors du traitement de retouche si ce format n'est pas supporté par le logiciel utilisé.
Les photographies sont stockées soit dans la mémoire de l'appareil lui-même (en règle générale, de l'ordre de quelques images en résolution maximale), soit sur une carte mémoire extractible.





Grâce à Kodak, le premier prototype d'appareil photo numérique au monde apparaît en 1976. En l'espace de 10 ans, les techniques vont encore progresser et permettre le stockage des prises de vue sur mini-disquette, ou l'apparition d'un écran pour visualiser et effacer les photos. L'espace de mémoire et la qualité des capteurs en mégapixel augmentent encore aujourd'hui, et il se vend actuellement plus d'appareil numériques que d'argentiques en france.
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